Relation à distance

relation à distance couple qui s'embrasse trainQuelle distance l’amour peut-il traverser ? Quelques dizaines, centaines, milliers de kilomètres ? Et pour combien de temps ? Des semaines, des mois, des années ? Certains diront en mâchant bruyamment leur chewing-gum aux fruits chimiques « bôh, loin des yeux, loin du cœur ! ». D’autres citeront La Rochefoucauld après un soupir inspiré qui embrase une cigarette, le regard tourné vers le futur clément, serein, apaisé, susurré pesamment dans un nuage de tabac blanc « L’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, tout comme le vent éteint les bougies et rallume le feu. ».

Bref, il n’y a pas de lois universelles, sauf bien évidement, celles que je m’apprête à te livrer à toi, lecteur passionné, épris d’une âme fraternel de laquelle tu te trouves éloigné.

Avant propos

Laisse-moi quelques secondes pour te contempler, te voir désespérer de cette nouvelles situation dans laquelle tu t’empêtres sciemment. Avec toutes les personnes plaisantes qu’il y a à proximité, a-t-il vraiment fallut que tu t’entiches d’une qui compte parmi les plus éloignée ? Bravo, laisse-moi t’applaudir des deux mains !

L’article qui va suivre, comme tous ceux qui l’ont précédé et tous ceux à venir, t’apportera des réponses aussi limpides que l’océan aux abords de n’importe quelle station d’épuration ou usine pétrochimique, à savoir, pas trop limpide, mal odorante mais pleine de poissons mutants ou morts.

Le manque

Oui, tu es triste, oui, la distance est pesante. La présence de ton/ta bien aimé(e) te manque atrocement et tu crois entendre à chaque instant le son de sa voix mélodieuse dans le vrombissement de l’essorage de la machine à laver, le souffle du micro-onde ou lorsque tu prends un virage serré dans un parking sous-terrain. Tu crois sentir son parfum, l’odeur de sa peau dans les embruns d’été, les jardins de roses, les laveries automatiques, les  bars-tabac. Tu sens sa présence à tes côtés au petit matin, comme la caresse d’un fantôme bienveillant, aux premières lueurs du jour … avant que son absence ne te sorte cruellement de ton demi-sommeil idyllique, te rappelant à la dure réalité du manque violent qui t’assaille depuis … tu ne sais même plus quand … une éternité dirons-nous. C’est bien ça, une éternité.

En attendant tu erres. Ton âme douloureuse se traine, incomplète, vide, inerte. Ton corps obéit à quelques procédures automatiques après qu’il eut enclenché le mode « survie ». Quelle chance.

Toi, ami lecteur, le poids de ton corps, lourd, las et pesant, comme tes couilles que tu traines, la bite en berne, dégoutée par cette main droite dont elle s’est lassée il y a longtemps déjà. Ta bite elle-même avide du corps de ta belle dans lequel elle rêve d’exprimer ses talents, faire naitre des plaintes heureuses, de cracher son bonheur. Toi amie lectrice, qui te refais bien malgré toi une virginité. Ce feu que tu ne peux plus éteindre de tes doigts, ton vibromasseur, comme un vague palliatif à piles, bite automatique impersonnelle et sans âme, t’explore machinalement et te laisse sur ta faim. Rongée de désir, les entrailles brûlantes affamées de la verge que tu chéris, que tu rêves d’aimer et d’étreindre, que tu rêves de sentir en toi, contre toi, partout. Vous qui rêvez des fragrances exaltantes de sexe et de sueur, qui souhaitez mêler vos chaires, vous qui rêvez de mêler vos corps pour rendre à vos cœurs leur propre moitié, subissez la distance en automates que seule la promesse de retrouvailles nouvelles peut animer.

Pour résumer et dans un registre moins lyrique, en attendant, ta vie sexuelle se résume au mieux à des séances de webcam cochonnes avec ta moitié, à des plaisirs égoïstes peu satisfaisants mais salvateurs et, peut être, pour les plus téméraires, des petites coucheries à droite à gauches avec des fantômes de passage que tu te pardonneras facilement en mettant tes actes sur le compte d’un manque sexuel trop éprouvant.

Les retrouvailles

Inutile de souffrir l’absence si ça n’est pas pour exulter lors de retrouvailles merveilleuses. Comme si le temps passé seul était un désert infini, revoir son/sa bien aimé(e) vaut toutes les oasis. Ainsi tu t’y plonges, tu y bois à te noyer de l’intérieur, tu y puises l’essence indispensable à ta survie, tu prends tout ce que tu peux prendre, à bras le corps, tes bras enlaçant son corps, tu te nourris, te ressources autant que tu peux, tant que tu peux. Ce qui se résume généralement à de vastes séances de sexe débridées ; à des journées passées entièrement à nus, à se croiser, se recroiser, se décroiser, ou autres croisement possible, grâce à la position de la tresse grecque (p55 §2 du Kamasoutra), dans un appartement d’ailleurs toujours trop grand ; à des fusions apparentes et provisoires en une bête à deux dos … ou une créature à deux têtes si vous concédez à vous imposer quelques apparitions en société. Bref, de longues et délicieuses parties de jambes en l’air, et éventuellement de rapides sorties, mais hors de question que ça se passe sans l’autre, ça non ! Plus jamais.

Mais c’est justement bien l’absence qui précède les retrouvailles, qui les rend merveilleuses.

Soyons réalistes 17 secondes : c’est bien parce que tu ne vois pas souvent ton/ta bien aimé(e) que tu prends autant de plaisir à ces périodes collés-serré. Si ces retrouvailles devaient s’éterniser tu t’en trouverais bien lassé(e) ! C’est aussi en ça que les relations à distance sont assez magiques.

Solution miracle à une vie de couple idyllique !

J’irais même plus loin en affirmant que la relation à distance est en somme très pratique, pour ne pas dire géniale !

Vos obligations quotidiennes et vos contraintes financières  ne vous permettront de vous retrouver que lorsque l’un de vous deux sera en vacances. Ce qui, dans un couple change totalement la donne : il y en aura au moins un des deux qui sera complètement détendu, zen et psychologiquement disponible et qui pourra prendre soin de l’autre, épuisé, bougon, déprimé, abruti par sa dure journée. Il pourra subir ses insultes, ses brimades, ses plaintes et complaintes avec le sourire ! Lors que les deux sont en vacances, je ne vous décris même pas le topo, c’est évidement du grand luxe dans la relation de couple ! De ce fait, il sera moins évident qu’une dispute se produise, le temps est compté, ça n’est certainement pas pour le perdre en vaines colères et autres règlements de comptes.

Bref, dans une relation à distance, lors des  retrouvailles, absolument tout est intensifié, magnifié, tout est merveilleux, tout est parfait, parfaitement artificiel, mais parfait. Pas le temps d’aller au fond des choses (on me souffle « sauf au fond d’un vagin » …  je ne comprends franchement pas cette blague) tout est superficiel et c’est bien comme ça !

Mais au moins, vous pourrez vous vanter auprès de vos amis qui ont moins de chance, ceux qui vivent avec leur moitié qu’ils doivent subir au quotidien et supportent les déboires de la vie de couple …

Un bon ami à moi à l’intellect vif et fort lucide, comme ils le sont tous d’ailleurs, m’a confié que d’après lui, une centaine de kilomètre est la distance idéale pour une vie de couple affranchie du poids du quotidien. C’est assez loin pour être  dissuasif et éviter d’être tenté de retrouver l’autre tous les soirs, et permet donc de ne pas se voir trop souvent. Et suffisamment près pour s’autoriser de chaleureuses retrouvailles le weekend. C’est une distance qui permet également d’être parcourue exceptionnellement dans une logique de surprise ou circonstances exceptionnelles.

Je trouve que ce raisonnement se tient et puis après tout, c’est suffisant pour éviter que votre moitié ne croise malencontreusement votre amant/maitresse !

C’est triché !

Certains diront que ça n’est pas jouer le jeu de la vie de couple et ils auront raison. En vérité, la relation à distance n’est pas une relation, c’est un artefact de la vie de couple. Et si, quelques fois, elle peut marcher un temps (je connais bien des gens pour qui ça a marché), elle est généralement vouée à l’échec (je connais bien des gens pour qui ça n’a pas marché).

Mais au moins, avec une relation à distance, tu te donnes l’illusion d’être dans un couple et d’y être heureux, un peu comme ces asociaux qui ont des amis imaginaires. Aussi, je te souhaite d’en profiter pleinement car vois-tu, je vais te confier ma théorie sur la question, cher lecteur curieux. Vivre avec quelqu’un qu’on aime c’est génial, c’est beau, c’est, à un moment de la vie, tout à fait sain et normal … mais c’est certainement un des plus efficaces tue-l’amour que l’Homme ait à éprouver au cours de sa vie. C’est un cap, une étape clé dans la vie de couple et si vous y survivez, vous survivrez à tout. Non, haha, je me bidonne, c’est évidement faux ! Si vous y survivez, vous y survivez. D’autres épreuves viendront bien assez tôt ! La situation n’est donc pas si dramatique.

Profite de l’idylle idéale à dose homéopathique (non-invasive mais dont l’efficacité reste à prouver) avant que le bulldozer du quotidien et de la routine ne vous emporte par surprise, pour le meilleur ou pour le pire.

2 commentaires pour “Relation à distance

  1. rêveuze

    Après bien des hésitations, je me décide enfin à publier ce commentaire.
    Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est tout à fait normal : je raconte ma vie !
    Il m’est arrivé un truc étonnant ces derniers mois. Outre le plaisir sans cesse renouvelé de lire les succulents articles de notre cher(e) auteur(e), agrémentant de sourires, rires, réflexions, coups de colère ou de « ah non, je ne suis pas d’accord ! » mes journées somme toute assez banales, j’ai eu l’occasion d’expérimenter une relation à distance, telle ou presque, que décrite par notre pourvoyeur(se) de bons mots sus-cité(e).
    Comme vous n’avez que ça à faire, tout comme moi, je vais vous en raconter les grandes lignes, et la conclusion que j’en tire. Ceci a simplement pour but de vous montrer en quoi l’écrivain de ce blog aux milliers de fans anonymes (j’en fais trop ?) a encore une fois raison, ou presque, là où il y a peu je me serais enflammée dans une contre-expertise digne des meilleurs inspecteurs de NCIS ou des Experts (Miami ou LA, au choix).

    Rencontre.
    La rencontre avec l’être qui entretiendra avec moi cette relation a distance se fut dans une soirée oh combien réputée pour favoriser les rencontres : un mariage. Mon charme fou, l’aura positive que je dégageais, mon excellente humeur due au fait que mes amis se mariaient, que j’étais entourés d’amis proches, que le champagne était bon, ou simplement mon fantastique décolleté ont eu raison d’un mâle qui passait par là. Loin de moi l’idée de chasser en tel évènement, c’est lui qui s’est jeté sur moi. Célibataire, de bonne humeur, j’acceptais ses avances et nous nous embrassâmes au vu et au su de tout le monde présent sur la piste de dance à 2heures et des poussières du matin. Après une courte nuit passée ensemble, nous nous séparâmes au petit matin, après un rapide échange de « 06 », reprenant chacun notre route (ou voie ferrée en ce qui me concerne). Nous mettions ainsi pas loin de 500 km entre nous.

    L’entretien.
    L’auteur de ce blog l’ayant cité, je me permets d’utiliser La Rochefoucault : « L’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, tout comme le vent éteint les bougies et rallume le feu ». Encore faut-il qu’il y ait passion mais là est un autre débat. L’absence, ou plutôt ce qui se passe pendant la séparation, permet surtout de faire la différence entre un coup d’un soir sympathique ou une possibilité d’engager quelque chose de plus. N’étant pas sûre de ce que je voulais, j’ai donc laissé la main (comme dirait Julien L) à ce jeune homme. Et là, l’agréable surprise de recevoir, quasi quotidiennement un texto sobre mais existant, m’a laissé entrevoir une possibilité de plus en plus sérieuse de réelle relation. Texto ? timidité sans doute, ou peur de ne pas savoir quoi se dire, entretien du mystère, inquiétude de se retrouver en face… bref, rien de plus, mais rien de moins non plus que de simples texto « salut, tu vas bien ? J’ai fait ça aujourd’hui, c’était cool, bisous bonne soirée ».

    Les premières retrouvailles.
    Là, je vais m’éloigner un tant soit peu de l’histoire décrite par notre auteur. J’eus l’occasion, pour raison professionnelle de me rendre dans la ville de mon texto-writer. Plutôt que de payer un hôtel, je me suis invitée chez lui (ouais, je suis comme ça, parfois timide et parfois plutôt à l’aise !). Invitation validée quand même. Je me suis donc pointée chez lui, avec son accord, après pas loin de 2 mois d’échange de texto, sans trop savoir : on se fait la bise ou on s’embrasse ? Là encore, je lui ai laissé la main, et il m’a embrassée. Je me suis dit que ça devait être bon signe. Bien que nous n’étions pas hyper à l’aise, 2 nuits de sexe en mode on se découvre un peu plus, nous ont un peu détendus, en plus de faire du bien, faut le reconnaître ! Mon déplacement touchant à sa fin, je repris le train pour mon chez moi.
    Oui, rien d’exubérant comme décrit dans l’article. Surtout du « on se retrouve mais comme notre relation n’est pas claire, on n’ose pas faire grand-chose, sauf lumière éteinte… »

    La deuxième retrouvaille.
    Durant mes vacances, et parce que les textos, bien que toujours sobres, continuaient d’arriver avec une régularité plaisante, je me suis de nouveau invitée quelques jours chez lui. Comme monsieur travaillait, j’allais me balader dans la journée et nous nous retrouvions le soir. Une journée de repos de son coté nous permis d’aller, avec un ami à lui, prendre l’air de la mer. Là encore, je lui ai laissé la main sur la façon dont il voulait me présenter à son ami : un bisou, une main attrapée, une caresse attentionnée, ne laissaient que peu de doutes sur la nature de notre relation.
    Je repartis de ces quelques jours en sa compagnie avec un peu plus de vague à l’âme…Bien que ne sachant pas beaucoup plus qu’avant ce que je recherchais, ces quelques jours très agréables eurent pour effet, malgré tout, de faire du bien à mon moral !

    Et ensuite ?
    L’échange de textos continua, bien que peut-être plus sporadiquement que précédemment, sans pour autant présenter un quelconque changement de ton.
    L’occasion pour lui de venir par chez moi me laissait donc entrevoir l’opportunité d’une 3e retrouvaille, et je fondais ainsi quelque espoir de le voir. En effet, mine de rien, cette relation si elle existait commençait à me plaire et je m’imaginais assez volontiers faire l’effort de la distance nous séparant pour jouer plus franchement le jeu du couple. Néanmoins l’organisation de son WE ne se prêtait peu, il faut le reconnaître à de chaudes retrouvailles. Pour autant, la décence aurait souhaité au moins de sa part une certaine réaction, déception ou excuse. Mais là, peut-être dans la continuité des échanges de plus en plus irréguliers, point de nouvelles, point de mot, ni même de réponse à mes simples demandes de précision pour gérer ma propre organisation et me rendre disponible le cas échéant. Point de demande de se voir.

    Conclusion : encore faut-il qu’il y ait passion…
    Bien que l’on me répétât sans cesse de ne pas me formaliser, que nous n’étions pas un couple, que je ne devais pas y penser et surtout m’en détacher, mes pensées se tournaient trop souvent vers lui durant le WE, pensées de moins en moins positives à mesure que le temps passait.
    Finalement, le dimanche, dans l’aprem, je reçus un texto (pour changer !) avec excuses et banalités « désolé, plus de batterie sur mon téléphone, dommage qu’on ne se soit pas vu, le WE était cool.
    Désolé encore, l’organisation à plrs c’est cho. Bisous » Bon, ok, ce texto m’a fait plaisir et j’ai arrêté quelques minutes mes récriminations intérieures à son égard. Puis j’ai pensé… «quand on veut on peut, il devait voir un ami commun, il aurait pu se démerder pour me prévenir, et il n’essaie même pas de rattraper le truc en envisageant une prochaine retrouvaille. Il m’a dit qu’il montait à Paris pendant le WE, que ça serait cool qu’on se voit, j’étais en droit d’attendre de ses nouvelles non ?! »
    Bref. Par principe débile, j’ai attendu le soir pour lui répondre « Oui, c’est dommage qu’on ne se soit pas vu, j’avais bloqué mon WE exprès ! Non, j’rigole, contente que ton WE se soit bien passé, le mien aussi, rentrez bien, bisous ». Texto se voulant détaché.

    Réflexions
    Une fois passé les détails fort peu instructifs de cette histoire personnelle, tentons un instant de prendre un peu de hauteur. Oh pas beaucoup, juste de quoi sortir du niveau des pâquerettes.
    En fait, qu’est-ce qui m’a le plus ennuyé ? Le fait de ne pas le voir lui ? Le fait d’avoir espéré le voir, de m’être imaginé ce qu’on ferait, d’avoir un minimum prévu les choses et de voir tout ceci inutile ? Le fait que les choses ne se passent pas comme je les avais prédites, anéantissant mes espoirs de reconversion vers la voyance ? ou simplement la déception de me faire poser un lapin, quelle que soit la tête dudit lapin ? Choix pas si difficile… Est-ce que le plaisir de le voir aurait été réel, intense ou n’est-ce pas au contraire le fait d’imaginer nos retrouvailles qui a été le plus agréable ? Dans la Nouvelle Héloïse du célèbre JJR il y a une phrase qui, je trouve résume à elle seule la relation à distance : « on n’est jamais heureux qu’avant d’être heureux ».
    C’est l’attente qui rend les retrouvailles grandioses. Sans attente, les retrouvailles ne sont rien de moins que le quotidien. Qu’est-ce qui est le plus marrant dans une chasse au trésor ? La chasse ou le trésor ? Comme un gamin qui économise pièce par pièce pour s’acheter un jouet dont il se désintéressera à peine celui-ci entré en sa possession.
    Je ne sais pas pour vous mais je suis persuadée que j’aurais eu plaisir à le revoir, qu’on aurait certainement passé un bon moment. Mais ce qui m’aurait plus plu, c’est d’organiser ces retrouvailles, et qu’elles se passent comme je les avais prévues, ou presque, et non les retrouvailles en elles-mêmes. Simplement parce que le temps de celles-ci passe si vite qu’on est dans l’angoisse du moment où il sera déjà temps de se redire au revoir.
    Et finalement n’est-ce pas exactement ce qui s’est passé ? J’ai imaginé ces retrouvailles. J’ai donc eu une partie de plaisir sans les inconvénients qui se manifestent lors desdites retrouvailles non ?
    Ce qui me déplait, ça n’est pas tant que ces retrouvailles n’aient pas eu lieu, je le connais si peu. Je l’aime bien c’est vrai mais de là à se faire des nœuds au cerveau…je n’en suis pas sûre.
    C’est juste que mon petit égo est frustré de s’être fait poser un lapin, sans même que le lapin se donne la peine de prévenir, ce qui m’aurait évité de perdre mon temps en des récriminations inutiles car non déversées sur leur destinataire, tout ça sans une partie de jambes en l’air qui elle, j’en suis certaine, m’est passée sous le nez !

    Moralité ?
    Une relation à distance, pourquoi pas, si il y a suffisamment de passion pour déplacer les montagnes. Construire une relation alors qu’il y a pas loin de 500km entre les deux protagonistes, surtout si les seuls échanges sont réduits à quelques mots sur un téléphone : mauvaise idée…

    16 octobre 2011
  2. the scientist

    Merci pour ce témoignage chère Rêveuze. Peut-être aideras-tu quelques âmes perdues qui s’interrogent sur cette question bien plus que mon article n’a pu le faire (oui, si, c’est pas toujours évident mais c’est sensé aider -un peu-).

    Encore Merci chère lectrice assidue !

    19 octobre 2011

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