« Pourquoi je ne sors qu’avec des con / des connes ?? C’est une question que l’on entend parfois, dans la bouche d’un(e) ami(e), dans la rue, qu’on lit au détour d’un vieux skyblog rose bonbon, ou dans les commentaires liés à ce sujet épineux. Ou peut-être te l’ais-tu déjà posée à toi-même, cette question stupide. Le genre de phrase clichée typique suivant une rupture pénible et pas encore totalement digérée … ou face à un célibat trop long empreint de désillusion.
Tu me vois déjà venir avec mes répliques acerbes, aigres et cruelles, n’est-ce pas ? Bien que ce soit très tentant, je me retiendrai, ami lecteur, de te dire ce que je pense au fond de moi … oh et puis si : on ne rencontre que des gens à son image.
Sérieusement, il n’y a pas de loi pour ces choses-là, sinon celle qui veut que, tout comme en informatique, le seul vrai problème potentiel a actuellement les yeux fixés sur l’écran (en général on dit plutôt « entre la chaise et le bureau » mais à l’heure actuelle, où on tweet en faisant caca, cette expression est totalement has been).
Je suis une victime
Oh, que c’est commode ! Oui se poser en victime est certainement le plus constructif et le plus sain à faire. Se faire plaindre est de loin la solution qui résoudra tous tes problèmes, ami lecteur. Tu n’es qu’un pauvre petit être faible, un martyre du sort, sur lequel s’acharne la fatalité impitoyable dont les desseins imprévisibles s’organisent et persécutent avec une joie cruelle ta pauvre personne suppliciée pour ne te faire rencontrer que des con(ne)s. C’est évident.
Ton ami(e) est une victime
Si par malheur un(e) ami(e) à toi venait pleurer dans tes bras en bavant combien le sort est cruel de ne lui faire rencontrer que des con(ne)s, je t’invite à l’insulter copieusement et à lui dire qu’il l’a bien cherché car on ne fréquent que des gens à son image … ou du moins, on a, en théorie, le choix. Tu pourras le/la gratifier au passage de quelques insultes supplémentaires bien méritées, mais je te laisse carte blanche pour exprimer pleinement ton ressenti de l’instant.
Pourquoi je ne sors qu’avec des con(ne)s ?
Une réflexion cruellement logique m’empoigne les tripes et je me dois de la vomir en l’instant : cher(e) ami(e), ne t’es-tu pas rendu compte au moment où tu l’as rencontré(e) que l’autre était un(e) con(ne) ? Je veux dire, ça se voit ! Non ? Etre con est une maladie à plein temps, riche de symptômes en tout genre qui font te dire rapidement en ton for intérieur « mmh, non, celui-là, je le trouve définitivement con » et voilà, tu as su dépister la connerie avec succès et tu peux choisir de l’éviter. Il faut parfois savoir se fier à sa première impression.
Parfois, pour toi, être con c’est simplement avoir des idées qui ne sont pas les tiennes … mais là, j’ai alors envie de dire que n’est pas con celui qu’on croit ! Cependant, je m’arrête là car j’entre dans une discussion philosophique qui serait totalement contraire au niveau intellectuel (bas) que je souhaite maintenir en ces pages.
Les cons
Cette option écartée il y a le con qui semble normal mais qui s’avère méchant, inutile, stupide, malhonnête, … Il faut voir cet aveu de connerie comme l’opportunité pour toi, ami lecteur, de t’en défaire plus facilement afin d’éviter son emprise démoniaque sur ta personne fragile.
Les exemples typiques en couple seront :
–La chieuse : elle te rabaisse tout le temps devant tes amis, elle fait de toi son esclave personnel, elle te considère comme un sous-homme et fricotte avec toutes les opportunités masculines à portée, elle ne s’en cache d’ailleurs pas ! Elle prend tout de toi et ne te donne rien en échange. Elle fera la gueule en soirée avec tes amis car elle ne les aime pas et elle s’ennuie … et elle a décidé de faire la gueule. Elle fera la gueule quand tu voudras passer un moment avec tes amis … rien que pour te faire chier … et si tu restes avec elle, elle fera quand même la gueule.
–L’attardé : il est gentil, mais juste gentil … tellement gentil qu’il est bête et tellement bête qu’il est parfois méchant … et parfois il est même pas si bête, mais simplement méchant. La bêtise rend agressif et face à sa propre stupidité, acculé, il trouve des parades d’agressivité ou de mensonges afin de tenter de détourner l’attention de son imbécillité.
–Les papillons : les papillons papillonnent ! C’est connu ! Si tu en attrapes un dans tes filets, inutile de te battre pour qu’il y reste. Aller voir ailleurs est dans sa nature. Si tu le forces à rester tu le forces à te trahir, et tu fais de lui un(e) con(ne). Et ce sera uniquement de ta faute !
–L’indécis : celui après lequel tu cours, celui avec lequel tu rames. Il ne sait pas ce qu’il veut et te sollicite autant qu’il t’ignore. Mais crois-moi, s’il te voulais vraiment, il ne serait pas si indécis.
ATTENTION : Chacun des exemple précédents peuvent aussi bien s’appliquer à des hommes qu’à des femmes : pour preuve, j’ai connu un homme qui était une vraie chieuse ! Des indécises et des attardées, j’en ai connues plus que je ne peux m’en rappeler !
Il y a surement des milliers d’autres types de gens que l’on peut fréquenter pour les appeler « cons » à la fin de la relation. Et si j’osais, je t’inviterais, ami lecteur à commenter cette page pour partager d’autres exemples … mais comme ces appels ne font jamais vraiment écho, j’abandonne ces lacunes avec regret en me disant que j’ai contribué à la science fondamentale en matière de recherche sur les cons en solitaire et du mieux que j’ai pu …
Connard de mecs !!!
Oh non, loin de moi de soutenir une telle idée ! Bien des femmes s’accordent sur le fait que l’homme c’est vraiment une très belle invention, rien à redire là dessus. Cet article traitant des cons et des connes, je ne doute pas que certains hommes pensent la même chose des femmes, et ils auraient tout aussi tort. A ce train là, on ne se reproduira plus et l’espèce humaine sombrera dans un néant cruel et froid … ce serait balo hein ?
Aimons-nous les uns dans les autres pardi ! Et puis si vous pensez de la sorte, arrêtez de vous enticher de con(ne)s les amis, ce sera toujours plus efficace que des complaintes stériles après coup
sur l’intégralité du sexe fort/faible.
Je te sens si seul sur cet fin d’article de fin d’après midi.
Que se passe t -il ? Que de cons sont-ils apparus dans cette vie ?
Mais me voici!! Moi, Boutonneuse et gentil !
Je voudrais rebondir sur votre thème.
Après la création de l’attrape-rêve, voici l’Attrape-couillon, terme plus poéto-phonétique du sujet!
On parle d’objet insignifiant, inutile et grotesque, celui qui « touche » un ou plusieurs couillon. Donc si j’attire les cons, serai-je donc insignifiante, inutile et grotesque ???!!
C’est un scandale !! Enfin.. si c’est le cas, ma raison m’emmène à choisir sur le theme de la connerie ( uniquement » : « Qui se ressemble s’assemble », soit votre phrase : »on ne fréquent que des gens à son image … »
En effet, ceci est mon ressenti, car si on se rend compte que l’autre chtarbé a fait The Connerie, ben on est assez con pour rester avec..
Eh oui ! ça fait mal à son égot, hein ?!.. Et là on se dit » de toute façon , personne ne peut être parfait.. », » il a des bons côté », « moi aussi j’ai déjà fait des counerie… » ou d’autres » je
sais pas ce que je pourrais gagner, mais je sais ce que je perds.. » Pas évident tout ça !!
Alors, vous, hommes, femmes ?! Que faire ? et que pouvons nous faire ? Exist – il une régle génrérale anti-connerie ? ou bien devons-nous l’accepter en tant que régle suprême de l’espèce humaine
?
J’ai bien peur que c’est cette dernière qui s’applique.
Par contre, nous ne la voyons pas. Nous nous fourvoyons mes amis !
Bon, je me dois de vous quitter en espérant vous avoir fait réflechir quelques peu.. Quoique. Si vous avez fait uniquement des tests de vision sur ce texte. Pas de problème !
C’était le retour de SuperBéquille en direct de chez Minus&Cortex!
Super Béquille, comme toujours, merci pour cet article dans l’article, c’est toujours un plaisir.