Comment fait-on l’amour ? Non, mais vraiment, c’est une vraie question ! Personnellement, je ne sais plus, j’ai oublié. Mes dernières amours remontent à loin, et plus loin chaque jour. Oh bien sûr j’ai eu des Cibles depuis … avec qui le sexe pouvait probablement s’apparenter au souvenir éthéré de l’amour comme je m’en souviens. Mais, bon, je ne sais plus trop. J’étais saoul.
Ami lecteur célibataire, tu sais certainement de quel nouveau sujet grave et hautement controversé je vais parler ici :
Niquer, baiser, sexer, coucher, coïter, copuler, …
Ça, facile, tu connais bien, on ne va pas te la raconter.
Le sexe self-service, fast-food prémâché, la bite ou le vagin jetable, servit froid emballé dans son latex à usage unique, prêt à réchauffer pour une saveur approximative et dont la qualité et la quantité sont au paroxysme de l’aléatoire. Tu connais.
Les bonnes, et surtout, les moins bonnes surprises qui n’ont trouvé leur constance que dans l’extinction prématurée des sources lumineuses de proximité, tu connais !
Tu as sûrement connu le sexe avec l’inconnu(e) qui a l’excellente idée de partir le lendemain matin avant que tu ne te réveilles.
Le PQR du dimanche soir qui pointe pour une nuit de 8h et que tu n’as pas besoin de payer, c’est pratique, et tu connais aussi !
Le sexe-friend avec qui tu célèbres votre amitié par une soirée festive, et célèbres la soirée festive par une partie de jambe en l’air efficace. Connu !
Le sexe efficace, justement, qui soulage les crampes libidineuses quasi instantanément, grâce à son principe actif de va et vient, et qui, si on vivait dans un monde parfait, devrait être remboursé intégralement par l’assurance maladie. Tu sais de quoi je parle et tu ne me contrediras pas !
Bref, tout ça, tu connais même trop bien.
Mais alors, faire l’amour c’est quoi ? What is love ?
Il y a tout de même un débat de fond sur cette question légère. A priori on dira que pour faire l’amour, il faut s’aimer. Mais est-ce qu’il faut nécessairement être un couple ? Ou en tous les cas s’aimer depuis longtemps ? Ou s’aimer tout cout ?
Personnellement, je crois que l’on peut tout aussi bien « niquer salement » au sein d’un couple de tourteaux épanouis, que l’on peut avoir des affinités physiques, psychiques et sexuelles avec quelqu’un dès la première fois. Le sexe sera alors particulier et on pourra de toute façon l’appeler comme on voudra.
Faire l’amour serait-il simplement une symbiose de ces affinités ? Franchement je n’en sais rien. Après moi, tout ça, ça fait longtemps, j’ai oublié et j’étais certainement bourré.
Mais, ami lecteur, le débat est ouvert, la page de commentaires est tienne. Exprime-toi si, à l’instar d’une salmonellose verbale, tu en ressens le besoin pressant : lâche tout !
Et sinon, y aurait-il des différences ? Parce que mécaniquement, au final, c’est exactement la même chose : tripotages, léchouilles, pénétration(s ?), frictions, simulation jouissance, et repos haletant avant de dormir du sommeil du juste en ronflant de façon sonore et gutturale (… la douche est optionnelle).
Enfin, bon, après je t’accorde quelques différences majeures entre l’amour et le sexe de base.
Les différences
Faire l’amour c’est merveilleux :
-On peut regarder l’autre dans les yeux sans craindre un arrêt sur image traumatisant. En théorie tout du moins.
-Quand on fait l’amour, on ne craint pas les bruits glauques que font nos corps soumis à cet exercice physique remarquable. Les « plac plac », les « flosh flosh », les « gniiiii », les « hunm », les « proute », les « crac », etc.
-Quand on fait l’amour, on sait où mettre les doigts et la langue … et aussi là où il ne faut surtout rien mettre de tout ça.
-Quand on fait l’amour, on aime donner. Et finalement, on ne se sert pas, on reçoit … c’est beau comme du Goldmann ce que j’écris, hein, ami lecteur. Mmh, toi, t’es amoureux de moi quand tu lis des trucs pareils, avoue !
Faire du cul c’est efficace et proche des besoins naturels de base :
-Comme je le disais plus haut, soulager une crampe, c’est toujours une bonne chose.
-On n’a pas besoin de se forcer à rester éveillé et à faire semblant de discuter après (oui, je dis surtout ça pour toi, ami lecteur, mais l’amie lectrice sera soulagée aussi de s’endormir sans entendre de questionnements sur la qualité du coïte).
– On n’a pas à regarder l’autre dans les yeux pour « faire passer quelque chose ». Ouep, on s’en tient stricto-sensu à ce qu’on est en train de faire, soyons prosaïques et concentrés sur nous-mêmes !
-Pour faire du cul, il faut être deux … par contre, peu importe si on ne prend pas tous les deux notre pied … tant qu’on est celui qui le prend.
-On s’en fout si ça dure moins de 7 minutes. Du moins, ami lecteur, elle ne te rappellera probablement pas … et finalement, c’est peut-être pas plus mal.
-Si ça a du mal à démarrer (après une soirée arrosée par exemple), eh bien, pas de honte à laisser tomber sans contenter l’autre (valable pour elle comme pour lui).
-La synchronisation des orgasmes n’est pas toujours possible, saperlipopette ! Cessons-donc de nous mentir !
-La simulation ou son absence importe peu finalement.
-C’est toujours amusant de flatter l’égo de l’autre en lui disant qu’il/elle a été le meilleur coup de sa vie. De toute façon personne n’ira vérifier.
Notons également que le second est plus facile à faire que le premier : pour « baiser » il suffit d’une âme charitable. Pour faire l’amour, il faut croiser une âme aimable.
Tout ça pour dire que l’acte en lui-même ne fait pas de grande différence physiquement. C’est dans la tête que ça se joue. Cela dit, j’ai lu que le cerveau est l’organe sexuel le plus puissant … certes, un cerveau en érection ça n’est pas glamour, mais, ami lecteur au QI discutable, c’est une image, une vue de l’esprit.
Je ne dirais pas que l’un est mieux que l’autre. C’est une question d’envie, un choix dans la façon dont on souhaite pervertir son corps comme il se doit. Certains prendront bien plus leur pied avec un one-shot basique qu’avec une relation de longue durée. Et inversement.
J’aurais encore beaucoup à écrire sur le sujet, mais sachant que tu as désespérément besoin d’un divertissement pendant tes heures d’errance sur le web, ta pause-café au bureau, ou dans les toilettes, je te livre cet article en l’état, brut de décoffrage et déjà bien trop long.
Je ne dirai donc qu’une seule chose pour conclure, les bras tendus au ciel, l’air inspiré et fier du prédicateur moderne que je suis : aimons-nous les uns dans les autres.
Merci de cette réponse, ça fait plaisir :)
J’ai bien profité de cette vie de célibataire, que j’ai beaucoup apprécié !! Comme dit « Rêveuse » à défaut d’Amour avec un grand A, ya les plans cul avec un grand Q ! J’en ai aussi profité, mais à
présent l’amour commence à me manquer et sur mon canap le soir je me sens bien seule en tête à tête avec la télé…
Du coup pour ne pas trop y penser et positiver j’ai fait un blog (ubimonde.unblog.fr), puis je sors et j’essaie d’être heureuse, et là obligé il viendra l’homme !!
En tout cas ton blog est très sympa, je n’ai pas encore tout lu (heureusement pour moi je ne suis pas sur l’ordi toute la journée…!!), mais j’aime beaucoup !!
Bonne philosophie !
En te souhaitant tout le meilleur en amour et en blog, et une bonne lecture de ces articles pleins de mauvais conseils !
Auteur ou auteure, qui que tu sois j’aime ce que tu écris, j’aime comment tu l’écris.
Mais bon ça me rappelle aussi que je suis seule, c’est pas vraiment agréable…
Ami(e) lecteur(/trice), merci.
Mais ça m’attriste que ton célibat t’attriste, je me permets donc de te donner un petit conseil :
En attendant de t’adonner aux joies de la vie de couple, profite de ta vie de célibataire : il n’y a rien de plus attirant pour le sexe opposé que quel qu’un qui n’a pas besoin de lui. Aussi la quête effrénée de l’Autre est terriblement répulsive pour l’Autre en question. Le mieux à faire en attendant n’est donc ni de chercher, ni de se tourner les pouces. Il faut être complet et heureux seul, c’est la clé pour trouver les personnes qui valent vraiment le détour. En somme donc, point de dépression, de solitude, ou de nostalgie.
Tu vas me faire le plaisir d’appeler tes ami(e)s, de sortir, d’aller te balader, de te trouver de nouvelles passions, bref, de faire de toi un être complet et heureux seul. Le reste viendra bien assez tôt. Mais tout ça, tu le sais peut-être déjà.
C’est vrai, je t’aime, et pourtant point de sexe entre nous!!
Juste pour l’article, encore parfait cher(e) auteur(e), je n’ajouterais qu’une chose : à défaut d’Amour avec un grand A, rien de tel qu’un plan cul avec un grand Q! J’ai pas dit « gros », hein, point de méprise…
Merci amie lectrice poétesse. Jamais bons mots ne furent plus d’à-propos !
c’est là que je me dis que définitivement oublié l’un ou l’autre !
Oué, se refaire virginité c’est pas mal non plus…