Ami lecteur, ton charisme indéniable et ton pouvoir de séduction sans faille ont porté leurs fruits, une fois encore. Voilà qui aurait pu te contenter, te satisfaire, ou même te rendre heureux, mais non.

En effet, c’est sur une personne qui mijote depuis déjà bien longtemps dans ta marmite sociale que tes charmes ont opéré … tu le sais. Tu le sais mais tu gardes le silence, comme si de rien n’était, tu feints l’ignorance, tu joues le cruel jeu de l’ami aimable. Et dieu, que l’autre t’aime, en effet.

Une part de toi s’en fiche et vit très bien la situation. Elle se satisfait maladivement d’un merveilleux coup de pouce à ton égo, d’un compliment que l’on te fait sans un mot. D’une reconnaissance de ton être, et de ses qualités, que ta vie triste et morne convoite avidement.

Mais au fond de ton petit cœur mou, tu te sais cruel. Qui plus est, ta conquête, gagnée bien malgré toi, devient oppressante. Tu te tournes donc vers ce blog salvateur, bible millénaire en matière de séduction et de connaissances diverses sur les relations amoureuses, grimoire virtuel qui a réponse à tout, comme toujours !

Décidément, tu as le don pour te mettre dans des situations inextricables mon ami ! Je te félicite.

Nous allons voir, dans un premier temps, les erreurs que tu as certainement commises et qui t’ont conduit à ce nouveau sac de nœuds.

Tu aurais dû …

Dans un premier temps, je te donne des leçons parce que c’est gratuit et que tu l’as bien mérité.

Ah cher lecteur, mon ami naïf. N’as-tu pas vu les signes ? Ils étaient nombreux et si tu avais lu l’article ici-même « Les signes qui renseignent » tu aurais eu les clés pour les distinguer.

Déjà, pourtant l’article L’amitié homme-femme t’a mis en garde. Tu avais tous les atouts en main pour t’éviter un tel calvaire ! Tu savais qu’en t’entichant d’un(e) ami(e) de sexe opposé, tu prenais de gros risques ! Mais tu y as mis gaiement les deux pieds et tu as pataugé dans ta bêtise avec joie.

Cependant, en réalité, tu les as bel et bien vu ces signes. Oh mais tu le sais, tu sais que ton physique remarquable, ta personnalité hors du commun, bref, l’ensemble de tes charmes ont opéré malgré toi. Qu’indépendamment de ta volonté, sans avoir participé à la compétition, tu l’as gagnée haut la main dans le cœur de ta conquête inattendue.

Sachant ce que tu sais, tu aurais pu couper court à la passion que ta conquête non-désirée voue à ta personne parfaite. Tu aurais pu t’enlaidir par exemple, devenir horrible, l’insulter, ou même mieux, sacrifier un panda pour demander de l’aide à ton dieu païen favori ! Bref, si tu l’avais su assez tôt, tu aurais pu user de milliards de stratagèmes pour t’éviter tout ça. Mais non. T’es con.

Et maintenant ?

Il n’est pas trop tard pour prendre tes couilles en main (c’est une image, amie lectrice dans cette situation, tu es concernée aussi).

Tu peux la jouer lâche. Comment ? En coupant toute communication et en évitant un quelconque affrontement en face à face avec ta conquête, t’interdisant de recontacter l’autre sous aucun prétexte même si sa compagnie te plait, pour lui emprunter quelque chose ou lui demander un service. Ça c’est la solution trash, tout de même assez pratique et bien commode, autant se l’avouer, tu n’auras pas de médaille.

Mais attention à être bien certain que l’autre est effectivement dingue de toi. Si ça n’est pas le cas, tu passeras simplement pour quelqu’un d’extrêmement prétentieux.

Tu peux également affronter l’autre proprement, sainement, en le mettant face à l’impossibilité de faire perdurer l’amour inconditionnel qu’il te voue. Un peu comme un chien qui défèque sur le parquet du salon et dont on prend la tête pour lui mettre le nez dedans « non, pas bien, vilain ! ». C’est humiliant mais formateur, l’autre ne recommencera pas de sitôt !

Tu trouves ces solutions un peu violentes ? Je te propose de rendre cette situation délicate bien plus utile et plaisante.

Prends conscience d’une chose mon ami, tu as gagné un esclave … pourquoi t’en débarrasser ? Tu peux demander n’importe quoi à ta conquête non-désirée et elle le fera ! N’est-ce pas génial et merveilleux ?

Aussi longtemps que tu lui feras espérer une attention quelconque de ta part (un sourire, une tape dans le dos, un rapport bucco-génital … bref, des trucs pas chers) elle servira tes intérêts, comblera tes désirs, satisfera tes caprices.

Tu te sentais cruel de savoir que tu plaisais à l’autre en feignant l’ignorance ? Soit donc cruel pour de bon ! Assume la cruauté qui t’anime depuis le premier jour où tu as su que tu lui plaisais. Et profite donc de la situation sans plus de scrupules !

Enfin, si tu n’es pas prêt à profiter de la situation, il te reste toujours ces techniques qui ont déjà largement fait leurs preuves à travers le monde.

Sur ces bonnes paroles, je te laisse le soin de commenter cet article pour enrichir ce propos ou devenir fanatique de ce blog sur Facebook pour y laisser ta prose.

Edit : retrouve encore un nouveau point de vue sur la question avec l’article Dis-moi que j’te plais !