Ami lecteur, en guise d’introduction introductive, ou pour savoir ce qu’est un plan cul régulier, je t’invite à consulter le très bon article « Plan cul et autres régularités » (très bon car il est de moi) !
L’article qui suit va t’expliquer quelques merveilleuses solutions et de subtiles techniques pour conserver ton plan cul régulier (ou PQR) aussi longtemps qu’il te plaira.
Pourquoi avoir un plan cul régulier ?
Ami lecteur, je ne reprendrai pas cet éternel mantra sur la genèse de ta rencontre avec l’autre, j’en ai bien assez parlé ici et surement ailleurs …
Tout commence toujours par une rencontre. Un échange probant, une nuit de dépravations divines aux impressions positives … et il n’y avait que ça de chouette, le reste est très moyen, pas d’étincelles, ça n’est pas le/la bon(ne) c’est évident. Te voilà dans la configuration typique du PQR (plan cul régulier) potentiel. Les choses se font toutes seules, et s’enchaînent naturellement, les occasions sont bonnes et régulières, et pour résumer, tu te laisses vivre doucement. Ça n’est pas réellement l’extase ni la frénésie d’une relation amoureuse naissante, certes, mais c’est mieux que rien n’est-ce pas ? La nuit ne porte pas conseils puisque sous l’ivresse du sexe, tu acceptes encore et encore de le/la revoir … et sournoisement, sans t’en rendre compte, te voilà donc engagé vers une voie qui ne te convient peut être pas …
Solution A : tout stopper net tant qu’il est temps, faire marche arrière pour éviter que l’autre ne s’attache, ce serait bien embarrassant. Dommage … au lit c’était bien agréable pourtant …
Solution B : suivre la voie tracée d’avance vers l’engagement, et qui sait, les sentiments viendront peut-être plus tard ? Le pavillon-tuiles-rouges-crépi-beige, les enfants, le chien, le prêt sur 20 ans, le canapé IKEA, le break Renault cinq portes, les soirées-télé en intime connexion avec un mauvais présentateur sur le sus-cité canapé, les dimanches midi chez Belle-Maman, les vacances au Camping des 3 Rivières, les files d’attente dans le supermarché, le sexe du samedi soir, les crédits à la consommation, la photo d’une ville dans laquelle tu n’es jamais allé qui s’exhibe effrontément en 1 par 1.5 dans ton salon, les bougies parfumées, les promotions par lot de 6, la fuite éternelle dans la bouffe, le porno, l’achat compulsif, l’alcool, le dernier smartphone, le prochain Danny Boon, et les rediffusions de La Grande Vadrouille … c’est peut-être ça l’Amour ?
Solution C … laisse-moi te parler de la solution C …
Il s’agit ici de mettre en pause toute évolution éventuelle du statut de la relation. De conserver quelques temps ton plan cul régulier et donc continuer de profiter des séances de perversions offertes par l’autre, sans que rien ne change réellement entre vous. Enfin de continuer à profiter de ton statut de célibataire et de tes plats microndables en solo. Tu crois à une solution miracle ? Sache que ça ne peut pas rester éternellement ainsi mais tu pourras probablement maintenir cette relation zombie suffisamment longtemps pour que tu sois le/la premier(e) à te lasser. Comment ? J’y viens !
Les règles d’un plan cul régulier
Ce n’est finalement pas très compliqué, il s’agit d’adopter un mode de conduite et de ne pas en déroger. Ami lecteur, si tu t’y tiens, tu devrais t’éviter d’avoir à choisir entre A et B.
Eviter de trop parler d’échanger, éviter que l’autre sache des choses sur toi. Tout simplement parce qu’échanger des propos personnels crée de l’intimité, c’est à proscrire absolument ! Reste consensuel et si tu te sens réellement forcé de parler de toi, inutile de refaire le monde de ton point de vue ou d’étaler tes convictions intimes. Non, reste vague comme tu as l’habitude de le faire avec la police. Ne pose pas trop de questions non plus, l’autre pourrait croire que tu t’intéresses à sa vie ou ses opinions … ‘manquerait plus que ça !
Ne présente jamais l’autre à tes amis et n’accepte jamais de rencontrer les siens. Ces derniers pourraient se faire des idées, vous déclarer « couple » et officialiser votre relation avec l’autre. C’est bien la dernière chose à espérer.
Ne te retrouve jamais avec l’autre dans un lieu public. Tout simplement parce que tu risques d’y être vu(e) en sa compagnie. Tel un horrible virus mutant, la nouvelle pourrait se propager bien plus rapidement que tu ne pourrais la contrôler. Et nous reviendrions au problème cité dans le point précédent.
Si contraint(e) et forcé(e), tu te retrouves en public avec l’autre, il y a des choses à ne pas faire, des évidences : ne laisse paraître aucune marque d’affection, aucune tendresse. Ainsi, dans le pire des cas, si tu venais à croiser l’une de tes connaissances, tu pourras toujours leur faire croire que l’autre est un(e) ami(e), un(e) membre de ta famille, ou ton avocat(e).
En toute logique avec le point précédent, tu éviteras les débuts de soirée en compagnie de l’autre. Idéalement, commence ta soirée avec tes amis, tu seras certain de passer un bon moment. Et si un besoin pressant d’échanger quelques frictions jouissives se fait sentir, tu pourras toujours tenter de lui passer un coup de fil. Une phrase d’accroche telle que « je suis dans ton quartier … » est toujours efficace pour débarquer à l’improviste. Qui plus est, tu pourras t’autoriser à débarquer saoul ce qui est parfois une condition sine qua non pour coucher avec l’autre les lumières allumées.
Jamais de câlins ! Après votre petite affaire, pas de câlin post-coïtal. En aucune façon tu ne te laisseras tenter par la chaleur de son corps velu ou la douceur de sa peau glabre. Hors de question de s’endormir en cuillère, dans les bras l’un de l’autre, ou au creux d’une épaule. Vous vous êtes repus de vos corps, tu as remplis tes objectifs, il est temps de mettre les voiles.
Attention au gremlin ! Dis-toi que l’autre est un peu comme un gremlin. Ces bestioles ne doivent pas être nourries après minuit. Toi tu ne peux pas être en contact avec l’autre avant 22h et après le levé du jour. Cette métaphore est particulièrement vraie le matin au réveil où chacun se présente sous son pire aspect : mal coiffé, pas maquillée, pas rasé, et une haleine à retourner un cimetière.
Tu deviendras rapidement expert(e) dans l’art d’éviter de faire grincer le parquet, trouver l’endroit adéquat pour te rhabiller en toute direction et fermer derrière toi une porte en silence.
Cette méthode te semble cruelle ? Tu peux tout simplement prétendre à des affaires ailleurs ! « Désolée John, mais je dois aller nourrir mon chat et puis, pour lui tenir compagnie mieux vaut que je dorme chez moi … » ou bien « Excuse-moi Cindy, je dois aider un pote à déménager demain matin, je m’en voudrais de te réveiller tôt alors que tu peux dormir. Je rentre chez moi. » … c’est facile n’est-ce pas ?
Ce qui devient plus compliqué c’est quand tu invites l’autre chez toi. Idéalement, prévois (ou prétend d’avoir prévu) des choses à faire après. Ton frère qui vient de se faire plaquer qui vient squatter quelques jours ou que sais-je. Ça n’est pas facile de trouver des prétextes, donc idéalement, ne l’invite pas, c’est encore mieux. Ça évitera d’ailleurs à l’autre de voir ton appartement et d’y trouver d’ennuyeux points communs sur lesquels il/elle voudra te faire la conversation. Ce sera chiant.
En respectant ces règles, tu pourras t’épargner la crainte que l’autre ne te déclare sa flamme et te libérera donc d’un tas d’embarras. C’est assez génial n’est-ce pas ?
Hélas tu n’es pas à l’abri de quelques ratés, dans le cas où, par exemple, l’autre se lasse de la façon dont tu exploites son corps et décide de tout arrêter, ou pire encore, si l’autre souhaite avoir avec toi « une conversation pour parler de votre relation … ». Je crois qu’il faudra que j’envisage de traiter ce dernier point dans un nouvel article … mais tu as certainement déjà conclu sur ce que sera mon conseil : cours !
En attendant, courrez vite, les amis, ruez-vous en masse vous exprimer de votre gracieuse plume virtuelle dans les commentaires, sur twitter (@singlexperiment) et sur la fan page facebook du blog !
Un post écris par un pervers sans contexte !
Le titre pourrait être comporte toi comme un chacal et sois fière d’être un chacal !
Ah au faites un chacal c’est un homme ?
Au passage les chacals sont les pires amants sur une nuit on peut avoir de la chance et encore mais dans la durée ils sont tellement centrés sur eux qui croient que l’autre est une poupée gonflable !
Le pire c’est quand on coupe tout contact tres rapidement avec un chacal idiot mauvais amant souvent impuissant au passage .
Le chacal vous harceles vous insultent étonné qu’on répond plus !
Le chacal est persuadé d’être intelligent et bon amant .
Vos conseils servent pas à grand chose si ce n’est que de dire aux chacals restent un chacal tu es trop con pour être un homme un vrai un gentleman !
Le sexe c’est du plaisir partagé ce n’est pas utilisé l’autre comme une poupée gonflage ça c’est de la spychopathie !
Bon courage les chacals je préfère 1000 fois mieux les gentlemans ! :))
Mêler plan cul, tendresse et respect c’est possible !
Nos échanges ont duré 3 ans et on se voyait à intervalles irréguliers : toutes les semaines voire une fois dans le mois… ! Mais jamais nous ne nous sommes perdus de vue ! Cela fait 3 ans que c’est terminé et nous sommes toujours contents d’avoir des nouvelles de l’autre ou de se croiser à l’improviste. Une tendresse est restée entre nous et elle n’a rien avoir avec celle que l’on aurait pour un ex. Nos échanges sont ceux de bons vieux amis qui prennent des nouvelles de l’autre. Notre plan-cul s’est terminé tout naturellement le jour où nous n’avons plus été « libre » pour l’autre.
Je suis d’accord avec une partie de l’article… le type de relation doit être clair dès le départ pour être bien vécu quitte à parler de son « coups de coeur » du moment, de celle ou de celui qu’on aimerait bien pour la vie !!! C’est à ce prix là qu’une relation tendre est possible. On devient son complice, son confident, celui ou celle à qui on peut tout dire car notre relation est « secrète » et personne de notre entourage n’en saura jamais rien. Alors oui : pas de sorties ensemble, pas de week-ends, pas de rencontres de la famille mais de bons gros moments qui font du bien sexuellement mais aussi psychologiquement !
Merci beaucoup pour ton témoignage, Séverine.
Mes articles sont des caricatures dont j’ai gommé les contours, et j’aime beaucoup avoir des retours d’amis lecteurs qui rappellent à mes sujets toute la subtilité qui les caractérisent. Dans les relations humaines, il n’y a pas de vérité absolue, ni de règle immuable.
C’est bon de nous rappeler que tendresse et plan-cul ne sont pas toujours incompatibles, tu as tout à fait raison !
Quelle preuve d’empathie : mettre en place une stratégie pour éviter à l’autre de dire des phrases qui te mettraient mal à l’aise : ne sois que ce que je veux, ne deviens surtout pas toi-même. Malheuresement le naturel revient au galop aussi rapidement qu’un pain dans la gueule !
Oui, effectivement, mes conseils sont profondément empathiques, merci de le remarquer, quand je le dis, personne ne me croit. Et je suis d’accord avec toi, c’est pénible quand les gens mettent des pains dans la gueule.
Ah ah, merci! :D
C’est bien normal !
Et l’amitié améliorée, alors?
Juste ici l’ami(e) !
http://single-experiment.com/plan-cul-et-autres-regularites/